Elle est née le 15 février 1930, à Vadu Izei. Sa mère l'a initiée à cette activité de tisserande de couverture. Après son mariage, à vingt-et-un ans, elle tisse pour confectionner les vêtements de toute la famille, mari et enfants. À l'époque, les bonnes épouses doivent être de bonnes tisseuses.
Quand Maria Moldovan ne tisse pas, elle s'occupe d'agriculture... et surtout de son petit jardin de fleurs qu'elle adore !
En 1997, elle a aménagé son atelier traditionnel avec le soutien de la Fondation Agro-Tur et du programme Phare Tourisme Rural. Ce lieu est ouvert à celles et ceux qui veulent découvrir son métier. Maria Moldovan tisse des couvertures, jouant essentiellement avec le blanc, le noir et le rouge - qui sont les couleurs typiques de Vadu Izei.
Il est né le 1er janvier 1938, à Vadu Izei. Il hérite de la dextérité de son père, qui était sculpteur, mais il se perfectionne en intégrant l'équipe du maître Gheorghe Borodi. À partir de 1965, il travaille occasionnellement, réalisant plusieurs portails à Vadu Izei et dans d'autres régions. Avec les encouragements du maître Vasile Kazar, Vasile Apan s'est lancé dans la réalisation de totems très expressifs.
Il participe à plusieurs expositions d'art populaire dans le pays et à l'étranger. En 1970, il se trouve à Haga aux Pays-Bas avec une exposition de masques traditionnels de Vadu Izei.
Avec son beau-frère Bledea Petru, il réalise un fuseau haut de 13 mètres ainsi que le portail d'entrée du jardin public de Braine-le-Comte, en Belgique.
Soutenu par la Fondation Agro-Tur et par le programme Phare Tourisme Rural 1997 coordonné par OVR International, Vasile Apan a aménagé son atelier pour accueillir des visiteurs et dispenser des formations dans le domaine de la sculpture sur bois.
Il connaît bien les traditions locales qui constituent sa source d'inspiration majeure. Il réalise des fuseaux, des cuillères, des coffres de dot, des portails sculptés et des figures stylisées.
Comme ses deux garçons ne l'ont pas suivi dans ce métier, il transmet avec plaisir son savoir-faire à de jeunes gens.
Né en 1958 à Vadu Izei, en grande partie autodidacte, il est à la fois poète, joueur de tambour, danseur, agriculteur... Sensible, curieux et polyvalent, il excelle dans l'art traditionnel de la peinture d'icônes sur verre. Il sait traduire toute la spiritualité et la modestie lumineuse du vieux Maramures.
Ioan Borlean a eu l'honneur de nombreuses expositions en Belgique, en Angleterre, en Roumanie. Ses icônes se trouvent dans les meilleures collections privées en Roumanie, en Allemagne, en Belgique, en Angleterre, aux États-Unis, au Danemark, en France, en Italie, au Japon... Ioan Borlean est aussi un membre actif de l'association "Pays du Maramures", qui uvre pour le développement du Maramures, le pays de la générosité et du dynamisme, qui a su conserver son patrimoine culturel exceptionnel. Ici, la tradition est considérée comme une ressource pour l'avenir. Le Maramures se développe sans perdre son âme... (Voir le Catalogue de l'Exposition France 1998 - Bernard Houliat).
La jeune femme est née le 25 novembre 1972 à Vadu Izei. C'est sa mère qui lui a enseigné le tissage de tapis. À partir du 1995, elle commence à expérimenter la teinture de la laine avec des couleurs végétales ; par la suite, elle entreprendra de tisser elle-même des tapis.
Sa spécialité consiste à teindre la laine avec des plantes qu'elle a cueillies et qu'elle a préparées longtemps à l'avance. Elle a suivi une formation dans le domaine du tissage, soutenue par la Fondation Agro-Tur et par le programme Phare Tourisme Rural. En 1997, avec l'appui d'OVR International, elle a ouvert son propre atelier de tissage. Les personnes intéressées par ce métier peuvent lui rendre visite.
Les couleurs qu'Ileana Borlean utilise sont typiques de Vadu Izei : le blanc, le noir, le rouge, le jaune et le vert. Il se dégage de ses tapis multicolores une harmonie chromatique et expressive, qui attire et fixe l'il : ses créations sont particulièrement appréciées par les visiteurs.
Il est né le 29 octobre 1946 à Vadu Izei. Il commence l'apprentissage de son métier de vannier dès onze ans au contact de ses parents, de son frère et d'un voisin.
Ses premières années d'école et de travail, il les passe dans le village. Il réalise des paniers de différentes formes et dimensions, des meubles etc.
Il ouvre un atelier de vannerie qui n'a malheureusement pas vécu plus d'un an. Il apprend un nouveau métier... et devient mécanicien et chauffeur. Il pratique la vannerie occasionnellement, en particulier pour faire des paniers pour Pâques.
Après avoir pris sa retraite professionnelle, en 1997, il a obtenu le soutien du programme Phare Tourisme Rural, ce qui lui a permis de réaliser enfin son rêve : aménager un atelier de vannerie. Avec sa femme, il confectionne des objets sur commande pour le marché et pour les touristes qui viennent à Vadu Izei.